Couverture pour On ne badine pas avec l'amour

Musset, On ne badine pas avec l’amour. Acte II scène 5 « L’union de deux » Explication linéaire



Extrait étudié



CAMILLE.
Vous me faites peur ; la colère vous prend aussi.

PERDICAN.
Sais-tu ce que c'est que des nonnes, malheureuse fille ? Elles qui te représentent l'amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu'il y a pis encore, le mensonge de l'amour divin ? Savent-elles que c'est un crime qu'elles font de venir chuchoter à une vierge des paroles de femme ? Ah ! Comme elles t'ont fait la leçon ! Comme j'avais prévu tout cela quand tu t'es arrêtée devant le portrait de notre vieille tante ! Tu voulais partir sans me serrer la main ; tu ne voulais revoir ni ce bois, ni cette pauvre petite fontaine qui nous regarde tout en larmes ; tu reniais les jours de ton enfance et le masque de plâtre que les nonnes t'ont placé sur les joues me refusait un baiser de frère ; mais ton cœur a battu ; il a oublié sa leçon, lui qui ne sait pas lire, et tu es revenue t'asseoir sur l'herbe où nous voilà. Eh bien ! Camille, ces femmes ont bien parlé ; elles t'ont mise dans le vrai chemin ; il pourra m'en coûter le bonheur de ma vie ; mais dis-leur cela de ma part : le ciel n'est pas pour elles.

CAMILLE.
Ni pour moi, n'est-ce pas ?

PERDICAN.
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Il sort.



Introduction



Accroche


• Un peu plus tôt, dans cette scène 5 de l’acte II Camille s’écrie : « Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d’un amour éternel... »
• Camille se montre assoiffée d’amour mais redoute la trahison.
• Elle fait le choix de l’amour divin et rejette l’amour humain et ses compromissions.
• Entre amour divin et humain, quel est le plus authentique, le plus sincère ?

Situation


• Cette scène 2 de l’Acte 5 est la plus longue de la pièce
• Camille veut annoncer à son cousin sa décision d’être nonne.
• Perdican, de son côté, a commencé à « badiner » avec Rosette.
• Perdican avait un ton léger, mais Camille lui retourne sa question : « Savez-vous ce que c’est que les cloîtres ? »
• Perdican gagné par la colère quitte le ton du badinage…

Problématique


Face à la véhémence de Camille, comment Perdican, jusqu’alors badin et moqueur va-t-il tenter de la convaincre et défendre sa propre vision, d’un amour humain imparfait ?

Mouvements de l’explication linéaire


Les deux répliques de Perdican sont doubles : un réquisitoire suivi d’un plaidoyer. Cela rend visible quatre mouvements :
  1) Un réquisitoire sévère contre le couvent
  2) Un plaidoyer romantique
  3) Dénoncer le grotesque dans le monde
  4) Défendre un amour imparfait mais sublime

Axes de lecture pour un commentaire composé


I. Un discours d'une grande véhémence
  1) Les émotions et la colère de Perdican
  2) Un discours polémique et ironique
  3) Un adieu très amer
II. Dénoncer un monde effroyable
  1) Dénoncer le discours des nonnes
  2) Un double tableau effrayant
  3) Une image grotesque du monde
III. Le sublime par contraste
  1) Rappeler une enfance innocente
  2) Le lyrisme romantique
  3) L'authenticité comme enjeu de la pièce

Premier mouvement :
Une réquisitoire sévère contre le couvent



CAMILLE.
Vous me faites peur ; la colère vous prend aussi.

PERDICAN.
Sais-tu ce que c'est que des nonnes, malheureuse fille ? Elles qui te représentent l'amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu'il y a pis encore, le mensonge de l'amour divin ? Savent-elles que c'est un crime qu'elles font de venir chuchoter à une vierge des paroles de femme ? Ah ! Comme elles t'ont fait la leçon ! Comme j'avais prévu tout cela quand tu t'es arrêtée devant le portrait de notre vieille tante !


La colère de Perdican domine sa réplique


• La réplique de Camille est une didascalie interne, elle indique implicitement le ton de Perdican : « la colère vous prend aussi »
• Le sujet « vous me faites peur » est suivi d’un autre sujet « la colère vous prend » pratiquement allégorique.
• Les apostrophes « malheureuse fille » qui succède à « Ô mon enfant » sont condescendantes : Camille est victime des nonnes.
• Camille le vouvoie, il adopte le tutoiement « sais-tu … ? »
• Les interjections et exclamations : « Ah ! Comme elles t'ont fait la leçon ! » « Comme j’avais prévu… » et anaphore du « Comme » montrent sa colère.
⇨ Perdican blessé dans son orgueil veut dénoncer l’orgueil des nonnes.

Son discours devient polémique


• L’exorde (début du discours) est une question rhétorique « Sais-tu ce que c’est que des nonnes ? »
• Les trois questions oratoires commencent par le verbe « savoir » (anaphore rhétorique) « Sais-tu … savent-elles … savent-elles » s’adressant directement aux nonnes.
• Il reprend et retourne le terme « mensonge » pour l’associer à « l’amour divin »
• Associer les nonnes au péché : c’est un paradoxe (opinion inverse d’une idée habituelle).
• Leur attitude manipulatrice est dénoncée par les verbes de parole : « représentent comme … chuchoter ».
⇨ Perdican utilise les ressources de la rhétorique pour faire une véritable dénonciation.

Perdican dénonce le discours des nonnes


• Le chiasme (structure en miroir) oppose « amour des hommes » / « amour divin » c’est la thèse de Perdican.
• Les nonnes n’ont rien de sacré : elles adressent leurs « paroles de femmes » à une « vierge » lui faisant perdre son innocence.
• L’accusation est très forte : il parle de « crime ».
• Le terme « leçon » souligne que Camille n’a pas d’expérience de la vie et qu’elle a pris le récit des nonnes pour la vérité.
• L’imparfait « Comme j’avais prévu » rappelle le geste de Camille Acte I scène 3 lorsqu’elle admire le portrait de la tante bigote.
⇨ Perdican dénonce le discours des nonnes pour mieux affirmer son propre point de vue imprégné de romantisme.

Deuxième mouvement :
Un plaidoyer romantique



Tu voulais partir sans me serrer la main ; tu ne voulais revoir ni ce bois, ni cette pauvre petite fontaine qui nous regarde tout en larmes ; tu reniais les jours de ton enfance et le masque de plâtre que les nonnes t'ont placé sur les joues me refusait un baiser de frère ; mais ton cœur a battu ; il a oublié sa leçon, lui qui ne sait pas lire, et tu es revenue t'asseoir sur l'herbe où nous voilà. Eh bien ! Camille, ces femmes ont bien parlé ; elles t'ont mise dans le vrai chemin ; il pourra m'en coûter le bonheur de ma vie ; mais dis-leur cela de ma part : le ciel n'est pas pour elles.

CAMILLE.
Ni pour moi, n'est-ce pas ?


Un récit enchâssé : l’enfance innocente.


• Le réquisitoire laisse place à un plaidoyer sentimental où Perdican évoque leur enfance.
• Petit « récit enchâssé » où Perdican essaie de montrer à Camille son erreur.
• Passage à l’imparfait dans trois propositions juxtaposées : « tu voulais », « tu ne voulais pas » « tu reniais ».
• Les adjectifs « pauvre » et « petite » qui qualifient la fontaine peuvent aussi désigner des enfants (hypallage).
• Le mot « reniement » a une connotation religieuse mais le COD est païen « les jours de ton enfance ».
⇨ Perdican, jeune homme romantique, reprend un thème cher à Rousseau : l’enfance innocente.

Un cadre romantique significatif


• Discours de Perdican imprégné par une vision romantique de la nature : « revoir ce bois … sur l’herbe où nous voilà… »
• Décor évoqué avec des démonstratifs : « ce bois » et des présentatifs « l’herbe où nous voilà »
• Personnification de la « pauvre » petite fontaine qui est symbolique : l’eau représente la pureté)
• Elle est associée à un registre pathétique « nous regarde tout en larmes ». Paysage état-d’âme romantique.
• Ce paysage idyllique est un « locus amoenus », cadre naturel agréable propice à l’expression des sentiments.
⇨ La sincérité de ces sentiments est questionnée.

La perte de l’authenticité : un enjeu de la pièce


• L’innocence d’alors est soulignée par le « baiser de frère » que lui a refusé Camille.
• Le lieu « l’herbe où nous voilà » souligne l’attitude contradictoire de Camille qui avait refusé de se promener avec lui dans l’acte I.
• La sincérité de l’enfance s’oppose au « masque de plâtre » que les sœurs qui ont « plaqué » sur les joues de Camille.
• Métaphore du masque qui symbolise la tromperie, la froideur, l’indifférence.
• Il fait aussi référence au moulage que l’on réalisait à l’époque pour garder les traits d’un mort : le couvent est un tombeau.
• Le « mais » adversatif fait appel au « cœur » de Camille (métonymie et personnification)
• Le cœur, garant de la sincérité « a battu » et « oublié sa leçon » les passés-composés montrent la perte d’innocence.
⇨ Pour faire tomber ce masque, Perdican reprend le point de vue de Camille avec une ironie cinglante.

L’ironie cinglante de Perdican


• L’interjection « Eh bien ! » marque le retour au réquisitoire contre les nonnes.
• L’ironie de Perdican fonctionne par antiphrase (les mots expriment l’inverse de ce qu’on pense) « elles ont bien parlé », « elles t’ont mise dans le vrai chemin ».
• Le futur « il pourra m’en coûter l’amour de ma vie » c’est une prolepse (annonce la suite de la pièce)
• C’est même une ironie tragique (allusion à une fin funeste) car il perdra bien plus que l’amour de sa vie.
• L’impératif adresse le message aux nonnes : « dis-leur cela de ma part »
• la négation et la 3e personne sont provocatrices : « Le ciel n’est pas pour elles » il ne s’adresse même plus à Camille.
• Voilà pourquoi Camille insiste sur les personnes : « Ni pour moi, n’est-ce pas ? ».
⇨ Le dialogue est compromis, les deux personnages en colère et orgueilleux s’éloignent de la sincérité qu’ils attendent de l’autre.

Troisième mouvement :
Dénoncer le grotesque du monde



PERDICAN.
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.


Un adieu très amer


• Sans répondre à la question de Camille, le terme « Adieu » montre une rupture : on entend ironiquement « À Dieu ».
• L’impératif « Retourne à ton couvent » reprend la tirade de Camille qui précède : « Retournez à la vie » :
• Chacun dénonce le « monde » dans lequel vit l’autre.
• Perdican utilise une métaphore : Camille a été « empoisonnée » par des récits « hideux »
• Avec le H aspiré « récit hideux », les deux voyelles se succèdent (hiatus) effet de discordance.
• L’adjectif « hideux » entre en écho avec « égout ». Les deux mondes sont opposés.
⇨ Chacun pense que l’autre a été perverti par le monde qu’il a fréquenté. Les nonnes pour Camille, les libertins pour Perdican.

Un double tableau effrayant


• Perdican propose une véritable mise en scène, une réplique à l’impératif « Réponds ce que je vais te dire »
• Perdican caricature le monde dépravé que les sœurs ont décrit à Camille. C’est une concession, il ne dément pas cela.
• Ce tableau est une hypotypose (description saisissante et animée) mise en abyme (récit à l’intérieur du récit).
• On peut même parler de diptyque (tableau en deux volets) : « Tous les hommes sont … toutes les femmes sont ».
• La portée universelle du discours est associée au verbe d’état au présent de vérité générale « sont … sont ».
• Pour les hommes (cibles des nonnes) les adjectifs leur donnent des motifs de plus en plus accablants (gradation) « menteurs, inconstants, faux, … orgueilleux ou lâches ».
• Pour les femmes, allitération en F, homéotéleute (répétition en fin de mot) en -EUSE. Caricature de la femme pécheresse.
⇨ Perdican parodie le lexique de la dénonciation du péché qu’on entend dans les sermons.

Une image grotesque et monstrueuse du monde


• La négation restrictive « ne … que » réduit « le monde » entier à cette description effrayante.
• La métaphore des « égouts » est une hyperbole (figure d’exagération) avec le lexique du dégoût : « égout », « fange », de l’animalité : « phoques » « rampent et se tordent ».
• Les superlatifs participent à l’exagération : « sans fond, les plus informes, montagnes de… »
• Cette métaphore peut faire penser à certains monstres de la Bible comme le Léviathan, un monstre marin et le mot au sens figuré désigne quelque chose de monstrueux, d’énorme.
⇨ On reconnaît « le grotesque » défini par Hugo dans La Préface de Cromwell : le monstrueux doit faire apparaître le sublime par contraste.

L’amour humain sublimé


• Le « mais » adversatif introduit l’ antithèse : il est possible d’être sauvé par l’amour humain.
• Les adverbes intensifs « si ... si » renforcent les adjectifs « imparfaits » et « affreux » contrastant avec le sublime.
• Ensuite la tournure présentative : « il y a » + reprise du terme « monde », donnent de la force à « une chose »…
• Le vocabulaire est propre au romantisme : « sainte et sublime » n’est pas religieux mais correspond à une vision idéalisée de l’amour terrestre.
• La notion d’unité apparaît dans la formation d’un couple fusionnel : «  Une chose / l’union de deux êtres ».
⇨ Le mélange du grotesque et du sublime est une caractéristique du théâtre romantique inspiré par Shakespeare.

Quatrième mouvement :
Défendre un amour imparfait mais sublime



On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Il sort.


L’amour romantique


• Le pronom indéfini « on » et le présent de vérité générale forment un véritable proverbe « on est souvent trompé ».
• La forme passive sans exprimer de complément d’agent (par qui) évoque les risques de l’amour d’une manière générale.
• Le rythme ternaire « trompé, blessé, malheureux » insiste sur les souffrances de l’amour.
• L’anaphore de l’adverbe « souvent » en fait une véritable condition : pas d’amour sans souffrance.
• Le lien d’opposition « mais » introduit une nouvelle antithèse qui est cette fois-ci à la voix active : « on aime » malgré tout.
• La subordonnée circonstancielle « quand on est sur le bord de la tombe », et le passé composé « j’ai aimé » expriment un amour terrestre qui n’est pas éternel.
• Par contre, le souvenir est éternel « regarder en arrière ».
⇨ Cette conception s’oppose à celle de Camille : « Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d’un amour éternel».

Le retour au lyrisme


• La citation célèbre « J’ai souffert… j’ai aimé » est extraite de la lettre de George Sand du 12 mai 1834).
• Toutefois le « Je » est lyrique et prend une valeur universelle : il ne désigne ni Musset ni Perdican mais l’amoureux romantique. En effet, Perdican n’a pas d’expérience du grand amour !
• Le rythme ternaire est parallèle au premier : « j’ai souffert / je me suis trompé / j’ai aimé. » Mais cette fois-ci la forme active montre que le « je » a choisi de vivre cette expérience.
• Le présentatif « c’est moi qui » insiste sur l’authenticité de cette première personne.
• Il s’oppose à « l’être factice » qui renvoie au « masque de plâtre » la vie sans vie qui attend Camille.
• Les nonnes sont pratiquement des allégories de « l’orgueil et l’ennui » qui créent un être factice.
• La didascalie externe « Il sort » fait de la parole « Adieu » une action, rappelant que les mots sont des actes au théâtre (valeur performative du langage).
• Les indications temporelles « souvent … quelquefois » réduisent progressivement les erreurs.
• La négation est renforcée « non pas » pour insister sur l’expérience vécue par cette première personne.
⇨ Le badinage laisse place à un ton grave qui nous laisse déjà entrevoir que la pièce ne se terminera pas sans faire au moins une victime…

Conclusion



Bilan


• Cette scène longue se justifie par l’exploration approfondie des deux visions de l’amour.
• On passe du registre de la comédie (Camille badine avec le baiser rendu) aux paroles graves et blessantes.
• On se rend compte que ces deux visions de l’amour sont « apprises » et rappellent la scène d’exposition.
• Le discours savant de Perdican, par ses effets oratoires, domine le dialogue, mais manque de naturel.
• À l’imaginaire « mortifère » du couvent, il en oppose un autre : celui du jeune romantique exalté.
• Ils cherchent le même absolu : la transparence du cœur, mais leurs mots les en éloignent.

Ouvertures possibles


• L’intertextualité rattache la pièce à la Correspondance avec Sand et d’autres œuvres comme La Confession d’un Enfant du Siècle, qui sont autant de manifestes romantiques.
• Musset manie tous les registres du romantisme : l’innocence de l’enfance chez Rousseau, le grotesque et le sublime de Victor Hugo (Préface de Cromwell, 1827), les images de mort associées au couvent, propres au romantisme noir…



Anonyme, Déclaration d'amour dans le parc, 1850.

⇨ * MUSSET, 𝘖𝘯 𝘯𝘦 𝘣𝘢𝘥𝘪𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 🔎 II.5 « L'union de deux » (extrait étudié au format A4 PDF) *

⇨ MUSSET, 𝘖𝘯 𝘯𝘦 𝘣𝘢𝘥𝘪𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 💼 Acte II scène 2 « L'union de deux » (extrait étudié au format A4 PDF)

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