La Ferme des animaux
George Orwell
— Présentation —
1945 — George Orwell publie une satire de la révolution Russe, qui cache en fait une véritable allégorie des montées du totalitarisme au XXe siècle.
D’abord, à travers les personnages humains, il dénonce toutes les figures tyranniques.
L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. [...] Il ne pond pas d'œufs, trop faible pour pousser la charrue [...]. Débarrassons-nous de l'Homme, et nôtre sera le produit de notre travail.
Les 7 commandements représentent une nouvelle constitution, qui permet à la ferme de connaître un moment de prospérité.
5. Nul animal ne boira d'alcool.
6. Nul animal ne tuera un autre animal.
7. Tous les animaux sont égaux.
Mais cela ne dure pas. Napoléon (cochon qui a récupéré la Révolution des animaux) fait exécuter ses opposants, met en place un contrôle de l’opinion…
Quand les commandements sont modifiés, les égalités disparaissent.
5. Aucun animal ne boira d'alcool à l'excès.
6. Aucun animal ne tuera un autre animal sans raison valable.
7. Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.
Les animaux se découvrent alors de nouveaux maîtres, identiques aux anciens…
Leurs yeux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au cochon, mais déjà il était impossible de distinguer l'un de l'autre.
Ce récit d’une révolution d’animaux est un véritable apologue, que George Orwell commente lui-même :
Les révolutions ne produisent d'amélioration radicale que lorsque les masses sont en alerte et savent congédier leurs meneurs dès que ces derniers ont fait leur boulot.
Illustration pour Animal farm de George Orwell.
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