Couverture pour Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne

Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme....
— Postambule —
« Sous l’Ancien Régime »
(Explication linéaire)


Extrait étudié



 Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion : ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat, enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
 Dans cette sorte d'antithèse, que de remarques n'ai-je point à offrir ! Je n'ai qu'un moment pour les faire, mais ce moment fixera l'attention de la postérité la plus reculée. Sous l'Ancien Régime, tout était vicieux, tout était coupable ; mais ne pourrait-on pas apercevoir l'amélioration des choses dans la substance même des vices ? Une femme n'avait besoin que d'être belle ou aimable ; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent fortunes à ses pieds. Si elle n'en profitait pas, elle avait un caractère bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portait au mépris des richesses ; alors elle n'était plus considérée que comme une mauvaise tête. La plus indécente se faisait respecter avec de l'or. Le commerce des femmes était une espèce d'industrie reçue dans la première classe, qui, désormais, n'aura plus de crédit. S'il en avait encore, la Révolution serait perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus. Cependant la raison peut‑elle se dissimuler que tout autre chemin à la fortune est fermé à la femme que l'homme achète, comme l'esclave sur les côtes d'Afrique ? La différence est grande ; on le sait. L'esclave commande au maître ; mais si le maître lui donne la liberté sans récompense, et à un âge où l'esclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunée ? Le jouet du mépris ; les portes mêmes de la bienfaisance lui sont fermées. Elle est pauvre et vieille, dit‑on ; pourquoi n'a‑t‑elle pas su faire fortune ?


Introduction



Accroche



• À son arrivée à Paris en 1770, Marie Gouze prend le nom d’Olympe de Gouges. Sous cette identité nouvelle, elle défend les idées des Lumières dans des pièces de théâtre et des pamphlets : égalité des femmes, abolition de l’esclavage, défense du plus faible.
• Elle s’engage dans La Révolution Française et rédige en 1791 La Déclaration des Droits de La Femme et de la Citoyenne où elle pastiche avec audace La Déclaration des Droits de L’Homme et du citoyen de 1789 Elle entend ainsi ramener l’attention sur la situation et les droits des femmes.
• Par sa vie libre et ses idées, à l’opposé du rôle traditionnel de la femme, elle s’attire la réputation de femme galante et provocatrice prête à usurper la place de l’homme. Quelques jours après son exécution, un journaliste déclare ainsi :
Elle voulut être homme d’état et il semble que la loi a puni cette conspiratrice d’avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe.
La Feuille du Salut public, 13 novembre 1793.

Situation


• La DDFC intervient dans un contexte où la Révolution, après avoir été portée par les deux sexes, tend à oublier les revendications des femmes.
• Ce texte rédigé après le Préambule adressé aux hommes, puis les articles juridiques, fait partie du Postambule vigoureux adressé aux femmes « Femme réveille toi ! ».
• Il est cependant destiné à attirer l’attention d’auditeurs tant hommes que femmes sur la situation morale et sociale des femmes sous l’Ancien Régime, conditionnée par des préjugés.

Problématique


Comment ce texte polémique dénonce-t-il les préjugés à l’encontre des femmes pour faire de leur cause un véritable combat des Lumières ?

Mouvements de l'explication linéaire


Olympe de Gouges prend la parole à la première personne au début du deuxième paragraphe, avant d’utiliser la première personne du pluriel « nous ».
   I. Un tableau moral sans concession
   II. La dénonciation de la société de l’Ancien Régime.
   III. La cause des femmes, un combat des Lumières.

Axes de lecture pour un commentaire composé


I. Dénoncer la corruption de l'Ancien Régime
   1) Un ton polémique et dramatique
   2) Un tableau immoral de l'Ancien Régime
   3) Une corruption à tous les niveaux
II. Une adaptation forcée des femmes
   1) S'adapter au pouvoir masculin
   2) Une marchandisation des charmes féminins
   3) Une inversion des jeux de pouvoir
III. Réformer les mentalités et les lois
   1) Dénoncer l'image de la femme pécheresse
   2) Une condition qui choque la raison des Lumières
   3) Protéger la femme dans le mariage et hors du mariage

Premier mouvement :
Un tableau moral sans concession



 Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion : ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat, enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.

Olympe de Gouges est provocatrice pour attirer l’attention


• Olympe de Gouges commence sur un ton provocateur : « Les femmes ont fait plus de mal que de bien » : c’est un aphorisme (énoncé bref qui résume une thèse).
• L’article défini au pluriel indique que toutes les femmes sont concernées : elles ont provoqué leur propre malheur.
• Le passé composé « ont fait » indique cependant une situation passée : un changement s’est opéré avec la Révolution française.
• Le champ lexical « bien / mal » montre que le propos se situe sur un plan moral.
⇨ Le but d’Olympe de Gouges est de sortir les femmes de leur aveuglement : dans le début du Postambule elle lance « quand cesserez vous d’être aveugles ? »

Olympe de Gouges dénonce l’image chrétienne de la femme pécheresse


• L’image dépréciative de la femme issue de la tradition chrétienne est développée avec le champ lexical du péché : « charmes, ruse, indiscrétion, cupidité, ambition ».
• Le lexique insiste sur le pouvoir de séduction des femmes avec l’hyperbole « toutes les ressources de leurs charmes » et la métaphore « administration nocturne ».
• L’homme est asservi à la femme par le désir comme le souligne le superlatif et l’expression : « les plus irréprochables ne résistaient pas ».
• Ces faiblesses des hommes sont désignées par une périphrase moqueuse : « tout ce qui caractérise la sottise des hommes ».
⇨ Cette image malsaine de la femme, propre à l’Ancien Régime où tout repose sur la Religion, imprègne les enjeux de pouvoir entre les hommes et les femmes.

Un Ancien Régime où la femme s’adapte au pouvoir masculin


• La coordination « la contrainte et la dissimulation » révèlent les deux faces d’une même pièce : c’est parce que les hommes usaient de la « force » que les femmes ont dû s’adapter.
• L’antithèse souligne l’opposition des deux camps : « force » d’un côté, « ruse » de l’autre.
• Plusieurs termes relèvent du registre moral : les mots « crime / vertu » soulignent l’ambivalence des femmes, capables des deux.
• De même l’opposition « Profane / sacré » indique la même ambiguïté dans leur action, avec une connotation religieuse.
• Les moyens employés par les femmes sont moralement douteux, comme le soulignent les métonymies : « poison et fer » (par proximité de sens, cela désigne en fait tous les crimes imaginables).
⇨ Par leur capacité d’adaptation, les femmes ont récupéré le pouvoir, dans l’ombre.

Dans les faits, une inversion des relations de pouvoir


• Le champ lexical du pouvoir employé dans le Préambule pour les hommes concerne ici les femmes : « commander, administrer ».
• Une même hyperbole est utilisée deux fois « tout leur était soumis … tout a été soumis ». La véritable soumission est du côté des hommes, malgré toutes leurs institutions.
• L'étendue de leur pouvoir est marquée par une accumulation, dans le domaine militaire « ambassade, commandement », politique : « ministère, présidence », ecclésiastique : « pontificat, cardinalat ».
• Olympe de Gouges vise en particulier le « gouvernement français » sous l’influence des favorites « cabinet / secret ».
• Le chiasme final souligne l’évolution de la situation des femmes : avec la Révolution, les femmes ont utilisé des moyens respectables (lutte, revendications) mais elles sont méprisées.
⇨ Olympe de Gouges montre qu’avec la Révolution le statut des femmes ne s’est pas amélioré.

Transition


• Après ce tableau des rapports entre hommes et femmes marqués par l’immoralité. Olympe de Gouges dénonce la société de l’Ancien Régime qui a rendu cela possible.


Deuxième mouvement :
La dénonciation de la société de l’Ancien Régime



Dans cette sorte d'antithèse, que de remarques n'ai-je point à offrir ! Je n'ai qu'un moment pour les faire, mais ce moment fixera l'attention de la postérité la plus reculée.
 Sous l'Ancien Régime, tout était vicieux, tout était coupable ; mais ne pourrait-on pas apercevoir l'amélioration des choses dans la substance même des vices ? Une femme n'avait besoin que d'être belle ou aimable ; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent fortunes à ses pieds. Si elle n'en profitait pas, elle avait un caractère bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portait au mépris des richesses ; alors elle n'était plus considérée que comme une mauvaise tête. La plus indécente se faisait respecter avec de l'or. Le commerce des femmes était une espèce d'industrie reçue dans la première classe, qui, désormais, n'aura plus de crédit.


Olympe de Gouges dramatise son discours


• Elle revient au registre polémique avec une phrase exclamative : le quantitatif « que de » souligne qu’il y a beaucoup d’exemples pour illustrer la situation paradoxale des femmes (qu’elle désigne sous le terme d’ « antithèse ».
• Elle crée un sentiment d’urgence avec la tournure négative et restrictive « n’ai qu’un moment ».
• L’emphase du ton avec le futur prophétique « fixera » et l’hyperbole « la postérité » marque l’importance de son propos.
⇨ La dénonciation de la société d’Ancien Régime est préparée par les effets oratoires.

Elle décrit la corruption des mœurs sous l’Ancien Régime


• Le CC de temps « Sous l’Ancien Régime » lui permet de revenir au cadre même qui explique le tableau immoral qu’elle vient de représenter.
• Le parallélisme et l’anaphore « tout était vicieux, tout était coupable » vise doublement la corruption de l’Ancien Régime.
• Le lien d’opposition « mais » et le conditionnel « ne pourrait-on pas » invitent à réfléchir sur la raison de cette corruption « substance ».
• La question est rhétorique (la réponse est implicite) « ne pourrait-on pas ? » : il suffit d’interroger les « vices ».
⇨ Olympe de Gouges nous invite à découvrir les vices de l’Ancien Régime pour mieux comprendre la condition des femmes.

L’exemple de la femme entretenue sous l’Ancien Régime


• L’exemple choisi est celui de la femme « entretenue », qui obtient la considération par la séduction : « belle ou aimable », la conséquence est de trouver « cent fortunes à ses pieds ».
• Le superlatif « la plus indécente se faisait respecter » souligne une absurdité : l’indécence devrait au contraire être méprisée.
• La négation restrictive « n’avait besoin que » est ironique et connote la sottise des hommes.
• L’antithèse entre « indécente » et « respectée » souligne l’inversion des valeurs morales.
⇨ Olympe de Gouges, femme des Lumières, sollicite la raison pour examiner la situation des femmes sous l’Ancien Régime.

La marchandisation des femmes sous l’Ancien Régime


• Le champ lexical de l’argent « fortunes, richesses, or » et celui du commerce « commerce des femmes, espèce d’industrie » dénonce la réification de la femme devenue une marchandise.
• La société a cautionné ce comportement en jetant un regard négatif sur celles qui refusaient cette facilité : « caractère bizarre, philosophie (façon de penser) peu commune, mauvaise tête ».
• Ces mœurs sont surtout celles de la « première classe » que la Révolution a fait disparaître avec l’abolition des privilèges.
• La description à l’imparfait indique qu’il s’agit d’un état passé et le futur « n’aura plus de crédit » souligne la situation nouvelle créée par la Révolution.
⇨ Ce tableau social de la société d’Ancien Régime a t il vraiment disparu avec la Révolution ?

Transition


• Olympe de Gouges met le changement des rapports entre homme et femme au cœur de la Révolution.
• Le « commerce des femmes » se rapproche de celui des esclaves, autre cause défendue par ODG.

Troisième mouvement :
La cause des femmes, un combat des Lumières



S'il en avait encore, la Révolution serait perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus. Cependant la raison peut‑elle se dissimuler que tout autre chemin à la fortune est fermé à la femme que l'homme achète, comme l'esclave sur les côtes d'Afriqué ? La différence est grande ; on le sait. L'esclave commande au maître ; mais si le maître lui donne la liberté sans récompense, et à un âge où l'esclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunée ? Le jouet du mépris ; les portes mêmes de la bienfaisance lui sont fermées. Elle est pauvre et vieille, dit‑on ; pourquoi n'a‑t‑elle pas su faire fortune ?

Olympe de Gouges souligne les enjeux moraux de la Révolution


• La subordonnée circonstancielle de condition « S’il en avait encore… » indique que le maintien de ce pouvoir de l’argent peut mettre en danger la Révolution.
• La rime intérieure : « Révolution perdue / nous serions tous corrompus » énonce les conséquences et pose l’évolution morale comme un critère de réussite de la Révolution.
• Le pronom « nous » montre que tous les révolutionnaires (dont elle-même fait partie) sont concernés par ce combat moral.
⇨ ODG souligne la fonction morale de la Révolution : sans changement des mœurs, la situation des femmes ne peut évoluer.

Une condition féminine qui choque la raison


• Le connecteur d’opposition « Cependant » et la question rhétorique interrogent sur le maintien de ce pouvoir de l’argent.
• Olympe de Gouges en appelle à « la raison » elle-même, personnifiée, et s’adresse ainsi aux héritiers des Lumières.
• La litote « ne peut se dissimuler » : la situation est choquante pour la raison.
• La métaphore du chemin « tout autre chemin à la fortune est fermé aux femmes » montre combien les femmes sont dépendantes d’un système malsain.
• L’allitération en F : « fortune, fermé, femme » insiste sur cette fermeture.
• Le verbe « acheter » à l’indicatif présent réifie la femme une nouvelle fois : sur le fond, rien n’a changé.
⇨ La condition féminine dépend beaucoup des conditions matérielles, qui empêchent les femmes d’être libres.

Le mariage est comparable à un asservissement


• La comparaison « comme l’esclave sur les côtes Africaines » met en relief cette absence choquante de liberté.
• La métaphore de l’esclavage est filée avec des chiasmes : « esclave, femme // homme, maître » pour désigner la situation des femmes dans le mariage.
• Dans tout ce passage, on peut remplacer « maître » par « mari » et « esclave » par « femme ».
• L’expression « L’esclave commande au maître » rappelle l’inversion des valeurs de la première partie. Ce n’est que par influence que la femme peut avoir du pouvoir dans le couple.
• Olympe de Gouges nuance aussitôt avec le lien d’opposition « mais si le maître lui donne liberté » : la femme est enfermée dans le mariage ; délaissée, elle n’a plus aucune ressource.
⇨ Si le mariage est comparable à un esclavage, la condition de la femme délaissée est bien pire encore.

La condition pathétique des femmes délaissées


• La question rhétorique « que devient cette infortunée ? » participe au registre pathétique (appel à la pitié du lecteur).
• Elle montre la femme dans une situation pire que celle de l’esclave : si le maître la libère (divorce) « sans récompense » et sans « charmes », elle n’a pas de ressources.
• La métaphore « jouet du mépris » est une phrase nominale implacable, qui réifie totalement la femme.
• Le discours rapporté met en scène le « qu’en dira-t-on » dépréciatif de la société à l’égard de la femme vieille et pauvre, parce qu’elle « n’a pas su faire fortune » : user de ses charmes.
⇨ Olympe de Gouges montre que la situation pour l’instant n’a pas changé. La loi sur le divorce, qui sera promulguée en 1792, ne réglera pas tous les problèmes.

Conclusion



Bilan


• Dans cet extrait, Olympe de Gouges montre que la racine de l’inégalité entre hommes et femmes est d’abord d’ordre moral. L’image de la femme traditionnelle a été modelée par les habitudes d’une société influencée par l’Église.
• Ensuite, elle montre que la situation sociale inférieure des femmes sous l’Ancien Régime découle naturellement de cet ordre moral. Ainsi elle fait de l’égalité des droits un combat des Lumières.
• Enfin, elle met en parallèle deux causes qu’elle a ardemment défendues : celle des femmes et des esclaves.

Ouverture


• Dans la lutte des Lumières contre les préjugés et pour les droits des femmes ce seront paradoxalement des voix masculines comme celles de Condorcet et Choderlos de Laclos, qui auront plus d’audience.
• Choderlos de Laclos utilise lui aussi la métaphore de l’esclavage, mais en insistant sur la nécessité de l’éducation pour sortir les femmes de leur état d’infériorité.
Or, que partout où il y a esclavage il ne puisse y avoir éducation, c'est une suite naturelle de la définition de ce mot; c'est le propre de l'éducation de développer les facultés, le propre de l'esclavage c'est de les étouffer.
Choderlos de Laclos, Discours sur la question proposée par l’Académie de Châlons-sur-Marne : « Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l’éducation des femmes ? », 1783.



Bernardino Mei, Allegorie de la Justice, 1656.

⇨ * Gouges, 𝘋é𝘤𝘭𝘢𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘪𝘵𝘰𝘺𝘦𝘯𝘯𝘦 🔎 Postambule « Sous l'Ancien Régime » (explication linéaire PDF téléchargeable) *

   * Document téléchargeable réservé aux abonnés.