Francis Ponge, La rage de l’expression
Synopsis de l’œuvre en 1 minute
Ces 7 pièces nous plongent dans l’atelier du poète : au cœur de ses expérimentations. Pour mieux nous y retrouver, on peut distinguer 4 grands mouvements.
Les fondements du projet poétique
D’abord, « Les Berges de la Loire » en guise de manifeste poétique, annonce un projet littéraire exigeant.
Tel un scientifique, le poète tient à respecter avant tout son objet d’étude.
En revenir toujours à l’objet lui-même, à ce qu’il a de brut, de différent.
Deux animaux ailés
Ensuite, deux animaux volants sont pris comme sujets : « La Guêpe » et « Notes prises sur un oiseau ».
Le poète cherche à les concevoir, dans tous les sens du terme :
Il est probable que nous comprenons mieux les oiseaux depuis que nous fabriquons des aéroplanes.
Les fleurs
Puis, viennent deux fleurs : « L'Œillet » et « Le Mimosa ».
Car Francis Ponge convient avec humour que le poète se doit de parler des fleurs. Mais lui le fera sans s’y projeter lui-même :
C’est au mimosa lui-même qu’il faut maintenant en venir.
Les promenades
Le recueil se termine sur deux comptes-rendus de promenades.
D’abord, « Le carnet du bois de pin » donne à ces arbres une nouvelle existence :
Bois de pins, sortez [...] de la non-remarque, de la non-conscience !
Enfin, « La Mounine » se donne pour objectif de restituer, sans le diminuer ni le grandir, un ciel de Provence aperçu un matin d’avril…
Une guêpe à la fenêtre du poète.
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