Question de grammaire :
La proposition subordonnée circonstancielle
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La phrase complexe
Petit rappel : la phrase complexe possède deux verbes conjugués donc deux propositions.
1) Deux indépendantes sur le même plan :
• Juxtaposées « Je pleure, je ris »
• Coordonnées « Je ris et je pleure »…
2) Une principale et une subordonnée :
• La relation de dépendance s'établit avec un mot subordonnant :
EX : « je pleure quand / lorsque je ris ».
Ici « quand », « lorsque », ce sont en plus des conjonctions de subordination qui indiquent la circonstance : elles introduisent une subordonnée conjonctive circonstancielle.
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Quelle est la fonction de la subordonnée conjonctive circonstancielle ?
• Sa fonction est complément circonstanciel : déplaçable « quand je ris, je pleure », non essentielle « je pleure ».
L’information manque mais ça reste correct.
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Par quelles conjonctions de subordination sont introduites les circonstancielles ?
💧 Ces conjonctions sont presque toujours des locutions (plusieurs mots) avec « que ».
Elles expriment une circonstance particulière.
Le TEMPS « pendant que, dès que, en même temps que, avant que, après que... »
La CAUSE « parce que », la conséquence « de sorte que, au point que… »
EX : « Je ris tellement que je pleure. »
💧 Dans certains cas, le subjonctif s’impose car l’action n’est qu’envisagée.
Le BUT « pour que »
La CONCESSION « quoique », l’opposition « bien que ».
EX : « Je pleure bien que je rie. »
— Attention, après « malgré » pas de verbe conjugué, pas de subordonnée : « malgré mes rires, je pleure. » —
💧 Parfois, on trouve une structure corrélative et même un « ne » dit explétif…
Pour la COMPARAISON notamment « je ris plus souvent que je ne pleure. »
💧 Seules deux exceptions où l’on n’entend pas le « que » :
La MANIÈRE / COMPARAISON : « je pleure comme je ris. »
La CONDITION / HYPOTHÈSE : « Si je ris les larmes coulent. »
Amis riant sous la pluie.