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Dâune chambre de lâHĂŽtel de Ville.
Le premier, le plus grand, le plus vieux, Ă©tait gras et avait la face rouge. Il portait une redingote et un chapeau Ă trois cornes dĂ©formĂ©. CâĂ©tait lui. CâĂ©tait le bourreau, le valet de la guillotine. Les deux autres Ă©taient ses valets, Ă lui.
Ceux qui jugent et qui condamnent disent [...] quâil importe de retrancher de la communautĂ© sociale un membre [...] qui pourrait lui nuire encore. Sâil ne sâagissait que de cela, la prison perpĂ©tuelle suffirait. [...] Pas de bourreau oĂč le geĂŽlier suffit.
â La toilette du condamnĂ©, a rĂ©pondu lâautre.
Jâai compris que cela serait demain dans le journal.
Ma chemise de batiste, seul lambeau qui me restĂąt du moi dâautrefois, lâa fait en quelque sorte hĂ©siter un moment ; puis il sâest mis Ă en couper le col.
Ă cette prĂ©caution horrible, au saisissement de lâacier qui touchait mon cou, [...] jâai laissĂ© Ă©chapper un rugissement Ă©touffĂ©.â Super : voir les conditions pour accĂ©der Ă tout ! â
âšÂ * Hugo, Le dernier jour d'un condamnĂ© đ Chapitres 48 et 49 (PDF) *
âšÂ * Hugo, Le dernier jour d'un condamnĂ© đ§ Chapitres 48 et 49 (rĂ©sumĂ©-analyse en podcast) *
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