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Saragosse, un patio du palais de Silva. Ă gauche, les grands murs du palais, avec une fenĂȘtre Ă balcon. Au-dessous de la fenĂȘtre, une petite porte. Ă droite et au fond, des maisons et des rues. â Il est nuit. On voit briller çà et lĂ , aux façades des Ă©difices, quelques fenĂȘtres encore Ă©clairĂ©es.
Il suffirait enfin, pour dĂ©montrer lâabsurditĂ© de la rĂšgle des deux unitĂ©s, dâune derniĂšre raison, prise dans les entrailles de lâart. Câest lâexistence de la troisiĂšme unitĂ©, lâunitĂ© dâaction [...] Celle-lĂ est aussi nĂ©cessaire que les deux autres sont inutiles. Câest elle qui marque le point de vue du drame ; or, par cela mĂȘme, elle exclut les deux autres. Il ne peut pas plus y avoir trois unitĂ©s dans le drame que trois horizons dans un tableau.
DON SANCHO
Seigneur, reparlons de ce traĂźtre.
Vous lâavez donc laissĂ© partir !
DON CARLOS
Comme tu dis.
DON MATIAS
Et peut-ĂȘtre câĂ©tait le major des bandits !
DON SANCHO
[...] De ses propos vous reste-t-il mémoire ?
DON CARLOS
HĂ© ! je nâentendais rien dans leur maudite armoire !â Super : voir les conditions pour accĂ©der Ă tout ! â
âšÂ * Victor Hugo, Hernani đ§ Acte II (Podcast) *
âšÂ * Victor Hugo, Hernani đ Acte II (texte de la vidĂ©o rĂ©digĂ© au format PDF) *
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